Vendredi 6 septembre
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Je réclame un peu de tendresse
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Par candy
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Vendredi 6 septembre
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Il m’est arrivé une histoire dont il faut que je vous donne parles
et que je vous offre en primeur.
C’était, il y a quelques temps, au bal de la Nuits Saint-Georges, que j’ai rencontre la petite Juliénas.
Une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault,un grand cru classé bien charpentée, avec sous sa robe
vermillon, des aromes de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un air de Sylvaner à la mode de chez nous, mais lorsqu’un peu plus tard, je
lui ai proposé de l’emmener dans mon Chateauneuf-du-Pape, elle est devenue toute Crozes-Hermitage !
Le temps d’aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux, et hop ! nous voila montés dans ma
Banyuls et on a roulé jusqu’au matin. Ah quelle belle journée.
On s’est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau, et on a Vacqueyras sur les plages, les pieds dans l’eau
Clairette. Puis on s’est Pouilly-fuissé dans les dunes et comme le Mercurey montait sérieusement et qu’on commençait à avoir les
Cotes-Rôties, on a décidé de rentrer.
Mais voilà, en partant nous nous sommes retrouvés coincés dans les embouteillages, enfin quoi, les bouchons comme on dit.
Je commençais à Minervois sérieusement et là, Juliénas et moi, nous avons commencée à nous crêper le Chinon.
D’un seul coup, elle a claqué les Corbières de la Banyuls et elle est partie !...
Je me suis retrouvé Macon. Quoi, me suis-je dit, elle s’est déjà Sauvignon avant que j’ai eu le temps de la
Sauternes ! Je rêve ! Ce n’est pas possible !
Je vous le Jurançon, je l’ai dans la Pauillac cette gonzesse, et j’en suis tellement Tokay, que j’ai couru comme
un dératé, dans Lalande et les Chardonnay.
Arrivé aux Hospices de Beaune, j’étais à bout de souffle et Pétrus de douleur. Dés lors, n’écoutant plus que mon cœur, je
repartis de plus belle et montais dare-dare : les Côtes du Rhône, les Côtes de Provence, et les Côtes du Roussillon Villages avant de la
rattraper.
Enfin, quand on s’est retrouvé, et que je l’ai vue devant moi en Gros plant, je lui ai dit : * Juliénas, ne fais pas ta
Pomerol, et ne t’en va plus Gamay !*
En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran : *Ne m’en veut pas, je voulais être sûre que ton Saint-Amour était
vraiment Sancerre
Par candy
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Vendredi 14 décembre
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JOYEUX NOEL A TOUS
Par candy
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Jeudi 27 septembre
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Par candy
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Vendredi 7 septembre
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A la fin de l'été
alors je voudrais bien savoir le pourquoi
qui me fait rester là près de toi
sous la pluie ce soir
pourtant cette plage est la même
je ne suis plus la même
Je sais, tu veux faire des voyages
oublier notre plage et tout abandonner
je suis seule à chercher le pourquoi
qui t'emporte aujourd'hui loin de moi
la pluie vient mouiller mon visage
et confondre les larmes
que je ne peux cacher
pourtant je veux te dire quand même
encore plus fort je t'aime
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Par candy
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